Jourjon Victor
Fusil calibre 14 mm signé Victor Jourjon
Victor Jourjon est né à Saint Etienne en Avril 1909 ou son père construisait des cadres de vélos.
Après des études à l’école Nationale Professionnelle à Saint Etienne, il y enseignera l’armurerie en 1941, mais avant il travaillera chez Darne, Montcoudiol, Laspoussas-Driol et Brun-Latrige.
En 1946 il crée son propre atelier à Saint Roche, après avoir démissionné de l’enseignement.
Les armes seront commercialisé sous la marque « Sélect Armes ».
Victor Jourjon rachète les ateliers de son père, rue de Roubaix et déposera 7 brevets relatifs à la modernisation des armes.
Il terminera sa carrière aux Ets Damon en 1968, pour prendre sa retraite en 1974.
Victor Jourjon nous quittera le 30 mars 2005 à l’âge de 96 ans.
Source de renseignements : Livre de Maurice Forissier « Armurerie de St Etienne au 20e siècle » Page 120 –121.
L’ensemble de l’arme est en acier poli blanc avec une crosse de forme dite : « de type pistolet » en noyer vernis.
Longueur totale : 1090 mm
Longueur du canon : 650 mm.
Canons superposé à Percussion Centrale de Calibre 14 mm.
Les particularités de se fusil sont à chercher dans l’ouverture et basculement des canons, l’armement et son l’encombrement.
Ouverture –
Basculement et Armement :
Sur le côté droit de la carcasse il y à un levier, en appuyant dessus, la plaque fixé à celle-ci fait un mouvement d’environ 10 mm vers l’arrière, libérant les canons vers la gauche de 45° et permet l’éjection des douilles.
Le mouvement du levier permet par la même occasion d’armer les percuteurs.
Le fusil se plie complètement en deux « type braconnier » par le basculement des canons par la gauche.
Pour cela, il faut dans un premier temps appuyer sur le levier pour permettre l’éjection des douilles et positionner les canons à 45° et dans un deuxième temps actionner le verrou sur la droit permettant de « plier » l’arme en deux, facilitant ainsi son transport et son rangement.
L’arme est probablement un prototype (sauf erreur), jamais commercialisé puisque aucun poinçon d’acceptation ou banc d’épreuve n’est visible.
Le canon et la carcasse comporte le N° 1 (numéro de série ??) et le dessous de la crosse est signé : V. JOURJON.
Pourquoi ce système d’ouverture n’a jamais été commercialisé….trop compliqué, trop cher ou trop encombrant….... ceci n’est pas dit dans l’histoire et restera un mystère puisque Victor Jourjon n’est plus.