La carabine de tireur d’élite modèle 1931/1942
Caractéristiques techniques.
Constructeur et Fabricant : Waffenfabrirk, Berne
Numéro de l’arme étudiée : 450576.
Type de culasse : rectiligne à mouvement rotatif avec tenons de verrouillage à l’avant, modèle 1931.
Détente : pas de réglage possible, poids de la détente 1500 grammes.
Calibre et cartouche : 7.5 x 55 modèle 1911.
Mode de mise à feu : percussion centrale.
Modes de tir : répétition et en coup par coup.
Vitesse du projectile : 780m/s
Longueur de l’arme sans la baïonnette : 1103mm.
Poids de l’arme vide et sans accessoires : 3900 Kg
Longueur du canon : 652mm.
Nombre et dimensions des rayures : 4 au pas de 270mm, largeur 3.9mm, profondeur 0.14mm
Alimentation en cartouches : magasin de 6 cartouches placées en deux rangées.
Hausse : à joues profilées et incurvées graduées de 100 à1500 mètres, valeur des graduations 100 mètres.
Guidon : Protéger par des joues légèrement incurvées dans leur partie supérieure et fixer sur un porte guidon dans une rainure en queue d’aronde usinée en biais par rapport à l’axe du canon de façon a obtenir un réglage en dérive. Le réglage en élévation est assuré à la fabrication par le placement de guidon ayant une hauteur appropriée pour l’arme.
Lunette : Fixée à demeure et faisant partie intégrante de l’arme. Cette lunette fait corps avec la boîte de culasse sur son côté gauche. L’objectif mobile se rabat dans l’encoche prévue à cet effet dans la monture. Sous le carter se trouve une vis de réglage en hauteur, et sur le côté du carter se trouve également une vis de réglage en dérive. La lunette est pourvue d’un curseur gradué de 100 à1000 mètres avec une valeur des graduations de 100 mètres.
Optique : à grossissement de 1.8, le diamètre de l’objectif est de 9 mm et celui de l’oculaire de 5mm, le grossissement du champ visuel est de 125 %
Fût : en noyer avec garde-main.
Baïonnette : poignard modèle 1931.
Poinçons et Marquages : sur le tonnerre le poinçon d’épreuve de pression soit 3700/3900 Kg /cm2, et le poinçon d’acceptation de la Waffenfabrik Berne.
Sur le méplat du canon on aperçoit le poinçon du fabricant Hämmerli, figure également le numéro de fabrication du canon à savoir ici 50669.
Sur la culasse : on y voit le poinçon de la "Schweizerische Industrie-Gesellschaft Neuhausen" en abrégé : S I G.
Sur la monture : le poinçon fédéral d’acceptation, et là où prend place le canon, le numéro de l’arme, ainsi que le poinçon de "S I G".
Remarque :
la fabrication par années
|
1943 1944 1945 1946 |
93 carabines 403 1537 205 |
Total 2241 carabines on été fabriquées, y compris les carabines modèles 31/43.
En ce qui concerne le guidon, on en rencontre de 5 hauteurs différentes, qui varient de 7.1 mm pour le plus haut à 5.9mm pour le plus bas et qui donnent un réglage de 16 cm en élévation.
Max.
La carabine de tireur d’élite modèle 1931/1943
Caractéristiques techniques.
Constructeur et Fabricant : Waffenfabrirk Berne
Numéro de l’arme étudiée : 451312
Type de culasse : rectiligne à mouvement rotatif avec tenons de verrouillage à l’avant, modèle 1931.
Détente : pas de réglage possible, poids de la détente 1500 grammes.
Calibre et cartouche : 7.5 x 55 modèle 1911.
Mode de mise à feu : percussion centrale.
Modes de tir : répétition et en coup par coup.
Vitesse du projectile : 780m/s
Longueur de l’arme sans la baïonnette : 1103mm.
Poids de l’arme vide et sans accessoires : 3900 Kg
Longueur du canon : 652mm.
Nombre et dimensions des rayures : 4 au pas de 270mm, largeur 3.9mm, profondeur 0.14mm
Alimentation en cartouches : magasin de 6 cartouches placées en deux rangées.
Hausse : à joues profilées et incurvées graduées de 100 à1500 mètres, valeur des graduations
100 mètres.
Guidon : Protéger par des joues légèrement incurvées dans leur partie supérieure et fixer sur un porte guidon, dans une rainure en queue d’aronde usinée en biais par rapport à l’axe du canon de façon à obtenir un réglage en dérive. Le réglage en élévation est assuré à la fabrication par le placement de guidon ayant une hauteur appropriée pour l’arme.
Lunette : fixée à demeure et faisant partie intégrante de l’arme. Cette lunette fait corps avec la boîte de culasse sur son côté gauche. L’objectif mobile se rabat dans l’encoche prévue à cet effet dans la monture. Sous le carter se trouve une vis de réglage en élévation et sur le côté du carter se trouve également une vis de réglage en dérive. La lunette est pourvue d’un curseur gradué de 100 à 700 mètres avec une valeur des graduations de 100 mètres.
Optique : grossissement de 2.8, le diamètre de l’objectif est de 12 mm et celui de l’oculaire de 4.3mm, le grossissement du champ visuel est de 80 %
Fût : en noyer avec garde-main.
Baïonnette : poignard modèle 1931.
Poinçons et Marquages : sur le tonnerre le poinçon d’épreuve de pression soit 3700/3900 Kg /cm2 et le poinçon d’acceptation de la Waffenfabrik. Berne.
Sur le méplat du canon on aperçoit le poinçon du fabricant Hämmerli, figure également le numéro de fabrication du canon à savoir ici 69351.
Sur la culasse : on y voit le poinçon d’acceptation de la « Schweizerische Industrie-Gesellschaft Neuhausen » en abrégé S I G.
Sur la monture : le poinçon fédéral d’acceptation, et là où prend place le canon le numéro de l’arme, ainsi que le poinçon de « S I G »
Remarques : la fabrication par années 1943 93 carabines
1944 403
1945 1537
1946 205
Total 2241 carabines y comprises le modèle 31/42
En ce qui concerne le guidon, on en rencontre de 5 hauteurs différentes, qui varient de 7.1 mm pour le plus haut à 5.9mm pour le plus bas et qui donnent un réglage de 16 cm en élévation.
Max.
Historique des carabines suisses de tireur d’élite 31/42 31/43
En 1919, on effectua des essais avec une lunette de visée destinée au fusil d’infanterie modèle 1911. La lunette de visée pouvait être fixée sans modification sur n’importe quel fusil. Cependant, les recherches ne furent pas poursuivies.
A la fin des années 20, la W+F essaya une lunette de visée destinée à la carabine modèle 1911. Cette lunette était conçue pour des distances de 100-1600 m et était ajustable en fonction de la distance. Ici aussi, les essais furent interrompus sans avoir livré de résultat.
En 1935/36 et surtout en 1939, l’École de tir de Walenstadt essaya une carabine modèle 1931 avec lunette de visée. Pour ce faire, on utilisa des lunettes de deux types : Zeiss-Jena et Wild-Gerber. Les remarques suivantes ont été mentionnées dans le rapport final du Commandant de l’École de tir daté du 2 avril 1940 :
a) Les essais de tir ont clairement démontré que l’avantage de la lunette de visée ne se révèle qu’à de très grandes distances de tir. Lors de tirs à courte distance, la lunette est même plutôt désavantageuse, parce que le champ de vision est réduit.
b) Les essais ont, en outre, montré que les lunettes de visée sont très sensibles et doivent être souvent réajustées.
c) La lunette n’atteint sa pleine efficacité lors du tir que s’il y a auprès du tireur un observateur capable d’observer précisément les impacts et de les signaler. Je suis d’avis que les avantages proportionnellement réduits qu’offre une lunette de visée ne font, en aucune manière, apparaître son introduction comme nécessaire. La lunette serait précieuse et donc souhaitable dans des cas isolés. Il n’apparaît donc pas nécessaire de l’introduire.
Au cours de l’année 1940, on procéda à d’autres recherches avec des lunettes de visée « Kern, Wild et Gerber » conformément au rapport final sur les essais à Walenstadt, le département de l’infanterie proposa le modèle Kern, qui, à l’époque, réunissait la plupart des avantages.
Les autres modèles étaient construits trop haut ; les tireurs offrant ainsi une cible trop importante à un éventuel opposant. Le champ de vision de la lunette Kern était le plus grand, en outre, il se déréglait moins facilement que les autres. Des essais finaux eurent lieu en 1943 avec 96 carabines, livrées par la W+F.
Le 2 octobre 1944, le Quartier général de l’Armée émit un ordre concernant la distribution et l’utilisation des carabines à lunette. Les carabines à lunette sont destinées aux tireurs d’élite des unités, pour combattre des petits objectifs à grande distance, jusqu’à 1000m, et pour agrandir l’image de la cible en cas de mauvais temps.
Pour commencer, on distribua des carabines munies de lunettes avec un agrandissement de 1,8x et plus tard de 2,8x.
Pour distinguer les deux modèles, on leur attribua les dénominations suivantes : avec agrandissement de 1,8x : carabine à lunette 1931/42, avec agrandissement de 2,8x : carabine à lunette 1931/43.
De 1943 à 1946, on produisit 2241 exemplaires de ces deux modèles.
Max.