Ignacio Bascaran

Ce pistolet a une platine "à la Miquelet", et est donc à l'origine un pistolet à silex. Il semble qu'on ait carrément remplacé toute la culasse, pour autant que je puisse en juger par les photos. Je pense que le trou rectangulaire qu'on aperçoit en-avant de la cheminée, avec la vis latérale et un bout de ressort plat, est le logement d'un couvre-cheminée qui a disparu, système de sécurité qu'on retrouve sur beaucoup de pistolets à percussion allemands de cette époque.

Le crochet de ceinture est également typique de cette époque. A mon humble avis il s'agit là d'un pistolet d'officier, non réglementaire, datant du 18ème et converti à percussion vers 1835-40.

Marcel (Belgique)

Les premières nouvelles qu'on a de la signature Bascarán sont de 1795 et se rapporte à une arme à silex qui est conservée dans le Musée d'Eibar et signée par Fernando Bascarán.

L'usine d'armes Bascarán d'Eibar a été une des plus importantes signatures basques du XIX siècle et débuts du XXième. Elle a été fondée par Ygnacio Bascarán en Eibar en 1820 et son atelier a continué à fonctionner jusqu'en 1862, date à laquelle ses fils et petits-fils se sont chargés ensuite de l'usine.

Le dernier armurier du clan Bascarán dont on a connaissance a été Martín Bascarán, qui a fabriqué un pistolet Ruby semi-automatique jusqu'en 1918 en dotation dans l’armée française et anglaise pendant la 1ière guerre mondiale.

Jesús Madriñán Vázquez (Espagne)

Dans "Der Neue Stoeckel" de Eugène Heer, on trouve un "Ignacio Bascaran, Eibar ca. 1820-1840

Edoardo Mori (Italie)

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