Fontaine et Loron
Pistolet de salon qui utilise un système de percussion dont je ne vois pas du tout quelle pourrait être la munition: balle autopropulsée ou cartouche papier combustible?
- armement lors du basculement du canon, avec un premier cran mettant la détente à la sûreté et un deuxième prêt à tirer (c'est la pièce qui dépasse devant le pont qui actionne le système d'armement, c'est-à-dire une tige qui va pousser l'aiguille)
- culasse mobile contenant l'aiguille mobile de percussion; pas de drageoir
- indicateur d'armement: la tige qui dépasse au dessus de la carcasse se rétracte pour montrer qu'il est armé
- la culasse comporte une partie mâle qui s'encastre dans une partie femelle pour assurer l'étanchéité
- calibre 6,8 mm
- longueur 32 cm
- aucun marquage, hormis le n° 146 au-dessus de la carcasse et n° 1 sur la culasse et le levier d'ouverture.
- entièrement plaqué argent
Gilles
Selon Aloyis, il s’agit d’un pistolet breveté par Loron et Fontaine à Versailles.
Loron est belge, mais Fontaine français. Le brevet a été déposé en France. De plus, Loron n’a pas déposé de brevet en Belgique pour cet engin. Mais Loron a AUSSI travaillé à Liège…
Aloyis n'a hélas pas pu nous en dire plus.
Mécanisme : on pousse vers la droite la clé sous le canon, ce qui permet au canon de basculer et ouvre la porte obturant la culasse dans laquelle se trouve le percuteur flottant. En ouvrant l'arme davantage, la porte s'ouvre pour introduire la munition tandis qu'un crochet arme le mécanisme de percussion.
Il y a un indicateur d'armé (sur l'exemplaire d'Aloyis en tout cas) derrière la queue du canon.
Aloyis ne sait pas à quoi ressemble la cartouche, vraisemblablement à percussion centrale. Il n'a non plus aucun brevet concernant cet engin.
Il fait aussi mention d'un pistolet-carabine des mêmes fabricants Fontaine et Loron Bté à Versailles, dans un calibre légèrement supérieur (8 mm au lieu de 7 mm).
Alain L.