LAGREZE Elièze Guillaume
LAGREZE Elièze Guillaume, arquebusier, rue Rambuteau n° 10 à Paris. Déposant de 12 brevets belges (certains avec PIDAULT Martial) de 1856 à 1890, concernant des fusils et un pistolet-revolver.
Il existe 3 brevets belges (un d'importation et deux de perfectionnement) déposés par LAGREZE Elieze Guillaume et PIDAULT Martial en 1866 et 1867 et dont l'objet est : "Perfectionnements apportés aux armes à feu".
Michel (Belgique)
D’après le Stoeckel: Lagrèze, G., Paris, 1846-1890, arquebusier et inventeur. 1850 rue St. Honoré 184, 1856 rue Rambuteau 10
Salut
Udo (Germany)
Lagreze (fils) Guillaume, inventeur a Paris; brevets en 1857 pour un coupe cartouche, en 1860 pour un revolver, en 1864 un fusil à percussion centrale (brevet Lagreze&Pidault) On le trouve jusque en 1899 (Gaston Lagreze)(D'après Buigné-Jarlier, Le qui est de l'arme en France)
EM (Italie)
LAGREZE parfois orthographié LAGIEZE, inventeur et armurier (?) parisien sous Napoléon III, associé à PIDAULT pour le fusil breveté GEVELOT "P.L.", ou fusil Pisdault-Lagrèze. C'était un concurrent non retenu du Chassepot, arme à levier de sous-garde et chambre mobile, fabriqué à quelques exemplaires chez Gévelot avant 1870. Sa cartouche est également couverte par un brevet: il s'agit d'une 11 mm à broche horizontale masquée par un culot de laiton, projectile de Chassepot en plomb et tube de carton fort roulé. Une version plus tardive existe dans la collection de tracés de la SFM, avec étui en laiton embouti et amorçage plus classique (percussion centrale). Je n'en ai jamais vu alors que la première existe dans plusieurs collections européennes et américaines.
J'ai fait un article sur cette arme dans la défunte revue belge AMI, n° 100 de mai 1986. Il ne devrait pas être trop dur de le retrouver.
Bien cordialement.
P. Regenstreif (France)
Littlegun (Michel) a retrouvé l’article. (Voir Pidault Lagreze)
Alain