Jean et Léon Leroux
Arquebusiers à Paris
Brevets le 29 mars 1851 sur fusil de munition pouvant s'amorcer sans désemparer au moins 40 fois, au plus 80 fois, le 12 mai 1852 sur conduit de poudre et le 2 novembre 1861 sur transformation du revolver 1858 (Personnellement eu entre mes mains) en double action.
Exposition de Paris en 1855 (Médaille de 2e classe) en 1867 et en 1878.
31 rue de Richelieu – Paris.
Voila une série de photos du mécanisme du revolver Léon Leroux sur une base de Lefaucheux 1854, une vraie usine à Gaz !
Je suis rapidement passé le voir dans le Sud de la France, pour autre chose, et il l’avait encore dans une boîte presque restauré mais en pièces détachées, prêt à être remonté pour rejoindre son nouveau proprio aux USA.
Tu peut voir le travail titanesque de transformation que Léon Leroux à entrepris pour transformer un SA en Double Action.
Guillaume
L.Leroux
C'est donc un fusil a broche signé L.Leroux, armurier à Paris (je n'ai pour le moment aucune date) en calibre 16 à broche.
Le canon comprend " A.Bernard Breveté " en plus des poinçons AB) couronnés; Fait pour les gardes-chasse de Ruffec, forêt dans le Poitou-Charentes en France.
Albert Bernard : "Fils de Nicolas, canonnier à la Manufacture de Versailles, installé à son compte à Paris en 1821.
Il est le frère de Léopold Bernard. Installé au 25 rue Rochechouart à Paris, il obtient une mention honorable à l’Exposition des produits de l’industrie de 1827, puis des médailles d’argent aux Expositions de Paris en 1839, 1844 et 1849. Il obtient une médaille de première classe en 1855. Il obtient une "price medal" à l’exposition de Londres en 1851 et obtient une médaille d’argent à Vienne en 1873.
Il dépose sa marque de fabrique le 1er avril 1865.
Plusieurs adresses lui sont connues à Paris : 25 rue de Rochechouart en 1827, 22 rue Marboeuf en 1839, au 8 en 1844, au 16 en 1850 et au 20 avenue de la Motte Picquet en 1870-72." CDRom Armes de Chasse, Collection musée d'art et d'industrie de Saint-Etienne.
Pour ce qui est de Leroux... je n'ai rien trouvé pour le moment mais je continue mes recherches, certes un peu ralenties par les études.
Cordialement.
Jean
