Pistolet de gendarmerie 1842
Manufacture de Mutzig Pistolet de gendarmerie 1842
Ce pistolet est un pistolet français modèle 1842 de gendarmerie.
Voir l'article de la Gazette des armes du n° 331. 1858 étant l'année de fabrication. Calibre 15,2 mm
Il a été principalement été fabriqué par les manufactures de Mutzig et Châtellerault.
En usage de 1845 jusqu'à l'arrivée des revolvers Chamelot-Delvigne, donc après 1874.
On pourrait aussi ajouter que c'est une des rares armes françaises à ne pas avoir eu de canon rayé comme les autres des systèmes 1822 T Bis et suivants.
Ce pistolet est donc resté à canon lisse jusqu'à la fin.
Il est doté d'une platine "en arrière" du même type que celui du fusil modèle 1842.Un pistolet de cavalerie du même système fut essayé mais l'encastrement de la platine "en arrière fragilisait la poignée, qui cassait fréquemment à l'endroit de la courbure : le pistolet de cavalerie modèle 1842 ne fut donc pas adopté.
On peut supposer que le pistolet de gendarmerie ne présentait pas la même fragilité, puisque les exemplaires rencontrés aujourd'hui ont en général une poignée intacte. Il resta réglementaire jusqu'à son remplacement par le revolver modèle 1873
Manufacture Impériale de Mutzig
À la suite de la Révolution, une manufacture d'armes s'installa à Mutzig (Alsace) dans le château des princes évêques de Rohan et ses dépendances achetés par les frères Coulaux (Jacques et Julien) à cette fin en 1803. Cette manufacture allait produire les fusils Chassepot, leur nom provenant de leur inventeur Antoine Alphonse Chassepot, un natif de Mutzig.
En 1867, une commande de 180 000 fusils modèle Chassepot fut passée à la Manufacture d’armes de Mutzig ; et en moins de trois années, sous la direction du Colonel Clerc, cette commande fut exécutée. Les Chassepots provenant de la Manufacture d’armes de Mutzig portent les lettres de série D, E sur le plan latéral gauche du canon.
Alphonse Chassepot, d’abord ouvrier au Dépôt central de l’Artillerie à Paris, fut nommé Contrôleur d’armes et Chevalier de la Légion d’honneur ; il mourut à Gagny en 1905.
Michel du Sud et Oscar (Belgique) / LUC (France)