Pistolet de Mameluk (Mamelouk)

Pistolet de ceinture à anneau de Mameluk (Mamelouk) de la Garde Impériale an X.

Platine à corps rond à l´arrière, plat à l´avant signée Manufacture Impériale de Versailles «M re IMP le de Versailles » (caractère bâton) poinçonnée N (Nicaise André, réviseur de 1808 à 1812.

Batterie en acier sans retroussis.

Bassinet en laiton incliné vers l´avant, chien à corps rond à sous-gorge en cœur.

Canon en acier gris à cinq pans courts au tonnerre, le pan supérieur se prolongeant jusqu´au point de mire en fer marqué Entreprise Boutet ´Ent se Boutet`, queue de culasse en pointe.

Monture en noyer d´orcanette à fût court,crosse lisse légèrement pentue formant un bourrelet autour de la calotte ovoïde bombée à anneau.

Garnitures en laiton, pontet profilé au décor en palmette, sous garde en demi charolaise.

Baguette en fanon de baleine, tête en laiton, le passant est fixé par une goupille enchâssée et encastré à l´avant du fût en bois.

Remarque : tête de baguette postérieure

En Egypte, séduit par la folle bravoure de ces fougueux cavaliers, Bonaparte décide d´incorporer les mamelouks dans son armée.

Silhouettes chamarrées et insolites, les mamelouks seront de toutes les campagnes de l´Empire et entreront dans toutes les capitales d´Europe.

Au fil du temps, leur nombre allant décroissant, de nombreux français seront incorporés chez les mamelouks.

Mamelouk de la Garde Impériale :

le décret du 29 juillet 1804, qui réorganise la Garde Impériale, prévoit que la compagnie des mamelouks serait attachée au régiment des chasseurs à cheval.

En 1812, 75 mamelouks participeront à la Campagne de Russie sous les ordres du général Guyot.

Le costume des mamelouks, aux couleurs vives, comprend tout d´abord la coiffe, appelée ´´cahouc´´, sorte de shako, qui est un fût cannelé recouvert de drap vert ou rouge, dépourvu de visière, et dont la base est entourée d´un ´´schâl´´ de mousseline blanche formant un turban.

Le ´´béniche´´ de soie est une chemise à longues manches enfilée dans un pantalon bouffant nommé ´´charoual´´ de couleur rouge ou blanche. Par dessus le ´´béniche´´, le mamelouk porte un ´´yolek´´, gilet sans manche orné de broderies d`or ou d´argent.

Le pantalon est maintenu par une large ceinture de soie qui porte le nom de ´´hezam´´.

Les bottines, ou ´´khouffs´´, sont en maroquin cramoisi, jaune ou vert.

Hormis la couleur du cahouc et du charoual qui est à peu près uniformisée, le reste du costume est fait de diverses couleurs allant du rouge au vert en passant par le bleu. On imagine aisément la bigarrure de cette troupe orientale.

Au combat, le mamelouk dispose d´un véritable arsenal : un sabre courbe à la turque, un tromblon, un poignard, une paire de pistolets d´arçon et une paire de pistolets portée soit à la ceinture, soit dans un étui appelé ´´kobourg´´.

En vente chez "Boutet Paris"

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