Fusil 1822 à broche
C EST BEAU
MAIS HÉLAS PAS DE POINÇONS "CIVIL".
Je penche fortement pour ma première hypothèse, une petite production locale d'un armurier inventif. Pour l’histoire, construit en 1826 et transformé a TULLE à percutions il sera RAYE en 1859 (S) pour ST ETIENNE, le chiffre 421 de la platine correspond au registre de réparation et transformation de celle-ci (non a un N° de série). Tout comme le 247 (canon et fut) il manque des morceaux au fusil (queue de culasse), les chiffres romains sont des attributions aux ouvriers qui réalisent le montage et ajustage des pièces, ajusteurs, patineurs X V I I I ..........
VOILA CE QUE L’ON PEUT DIRE
@PLUS ALAIN
Description du fusil 1822 T bis à percussion sur broche
Ce fusil est probablement unique exemplaire existant, transformé par un artisan, qui à oublié de signer son invention désirant fournir l’armée (le ministère de la guerre mettait à disposition des 1822 afin que les Arquebusiers puissent prouver l’utilité de leurs inventions)
Fusil d’infanterie modèle 1822 transformé à percussion pour devenir 1822 T et 1822 T Bis lorsque le canon a été rayé, pour être finalement transformé une dernière fois à percussion sur broche.
Canon à pans court puis rond avec guidon et tenon de baïonnette ( L 100 - cal 18 mm )
Platine modèle 1822 T (bouchage du bassinet) marquée « Manufacture Royale de Tulle » avec un chien modifié pour la percussion sur broche.
La queue de culasse a été supprimée pour évider la crosse et permettre le chargement par l'arrière.
La chambre est obturée par une pièce métallique coulissant transversalement sur la gauche.
Un étrier de renfort en fer reliant le tonnerre à la crosse pour consolider l’ensemble.
Monture a fût long avec garnitures en fer réglementaires ; capucine, grenadière et embouchoir.
Baguette en fer et baïonnette.
Longueur totale de l’arme : 1384 mm au lieu des 1421 mm
Probablement transformé en 1859 (année marqué sur le canon)
MARQUAGES
SUR LA CROSSE :
Côte droit :
Tulle
St Etienne
Macaron avec 1826 avec plusieurs lettres illisible ( L.. C Fier ?) et M.R. au centre.
M avec couronné
D avec couronné
Côté gauche :
· * 11 *
· un L et un C
· SUR LA PLATINE :
· Mr. Rl. De Tulle. Pour « Manufacture Royale de Tulle »
· Un C couronné juste devant le chien
· L’emplacement de l’ancien bassinet ( silex Mle 1822) est encore visible, sur la pièce de bouchage un 7 et poinçon avec la lettre G sont visibles.
· SUR LE CANON :
· Longueur du canon 1000 mm au lieu 1029 mm
Côté droit :
· Année de fabrication 1826
· En dessous de l’année deux lettres sont plus ou moins visible : M ( ?) R et un poinçon.
· Derrière la platine S1859 sur le canon, année de transformation à broche ?
Côté gauche :
Vu la transformation vers la percussion à broche le canon à dû être raccourci, uniquement le 18 est encore visible, correspondant au calibre 18 mm
Immatriculation à dû être supprimée avec le raccourcissement.
La contre platine à subit des modification pour la mise en place de la portière de chargement à glissière.
Le cran de mire est fait avec la vis centrale de l’étrier qui relie le tonnerre à la crosse et un guidon au niveau de l’embouchoir.
Sur la capucine, grenadière et embouchoir ; Un poinçon avec un C ou CI couronné.
Apres l’embouchoir le tenon de baïonnette.
SUR LE PONTET
A l’avant et arrière un poinçon d’un L.
A la partie arrière un poinçon C
A l’intérieur du pontet les lettres A F
Baïonnette dans son fourreau de cuir avec lanière blanche
Sur le fourreau les numéros 4866 et 1889
Plusieurs poinçons sont visibles ;
· Un 2
· « CARD »
· plusieurs fois un C couronné
· un poinçon « demi lune »
Guillaume